Hippothérapie : le cheval, source de bien-être pour les personnes en situation de handicap

Publié le 18/10/2024 Mis à jour le 21/11/2024
Publié par Le Réseau SAM
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Un dicton équestre dit que : « deux pieds bougent notre corps mais quatre pieds transportent notre âme » ; une philosophie adoptée par Alexia de l’asbl Sellia qui propose des séances d’hippothérapie aux enfants et aux adultes en situation de handicap moteur et/ou mental. Entretien.

Pouvez-vous vous présenter ? Quel a été votre parcours ?

Je m’appelle Alexia et je suis infirmière pédiatrique depuis 2017, je travaille en neurologie depuis le début de ma carrière d’où mon affinité avec le milieu du handicap.

Parallèlement, j’ai toujours été baignée dans l’univers équestre, je fais du cheval depuis l’âge de 6 ans et donc je me suis demandé : « comment combiner ma passion et mon métier ? » et c’est comme ça que je me suis renseignée sur le métier d’hippothérapeute.

Copyright : Christophe Bortels

A l’époque j’ai été formée par l’asbl Anthe-Anthesis qui n’existe plus sous ce nom et qui est devenue l’Ecole Belge d’Hippothérapie, un cursus universitaire officiel qui délivre donc depuis un diplôme reconnu.

J’ai commencé ma formation en tant qu’hippothérapeute en 2018 et elle dure deux ans. C’est comme ça que je me suis lancée dans cette aventure ! D’abord via plusieurs remplacements d’autres hippothérapeutes dans des écuries.

Je travaille surtout avec des enfants à la base mais je me suis rendu compte qu’il fallait élargir au public adulte car c’est chouette aussi et qu’il y a une demande plus importante chez les adultes que chez les enfants.

Je reçois des personnes le jeudi qui sont sourdes ou malentendantes et muettes ainsi que des adultes atteints d’un handicap mental léger à modéré ou des troubles moteurs ; avec eux je fais beaucoup d’équitation adaptée.

Qu’est-ce que c’est l’équitation adaptée ?

C’est vraiment les mettre à cheval pour leur apprendre l’équitation mais en tenant compte de leurs difficultés personnelles et individuelles. Ce ne sont pas des cours d’équitation classiques en collectif où ils doivent tout de suite « se débrouiller ». C’est adapté à eux donc j’utilise du matériel spécifique comme des rênes avec différentes couleurs par exemple et je leur dis : « place tes mains sur le rouge ou le bleu » plutôt que des phrases du style « raccourci/rallonge tes rênes » qu’ils ne sont pas capables de comprendre.

Copyright : Christophe Bortels

Je m’adapte aussi au niveau des selles, parfois ils montent en surfaix de voltige ; ce matin justement j’ai eu une séance avec un patient autiste et il ne supporte pas d’avoir ses pieds enfermés dans les étriers donc je lui mets ce surfaix de voltige ce qui lui permet d’être beaucoup moins « serré » et plus libre de ses mouvements. Je personnalise vraiment la pratique de l’équitation en fonction des besoins de la personne que j’ai en séance.

Proposes-tu d’autres activités en lien avec le cheval ?

Oui je fais plein de choses ! Avec les institutions, c’est essentiellement de l’équitation adaptée mais par exemple quand la météo ne le permet pas, je n’annule jamais mes séances pour autant et donc je fais entre autres du snoezelen en boxe : je mets les chevaux en boxe et je mets les enfants sur leur dos avec une musique douce, je propose un massage parce que je suis formée aussi en massage « bébé » - j’ai fait plein de petites formations en parallèle pour compléter ma formation en hippothérapie – et donc c’est plus un temps calme où ils peuvent toucher les crins du cheval, ses poils plus doux, la paille… parfois on a de la chance d’avoir un petit oiseau qui chante dans le boxe aussi… Y a plein de sensations différentes à explorer !

Et enfin, y a également la thérapie avec le cheval que je pratique moins personnellement parce j’estime que c’est « chacun son métier » ; je suis infirmière pédiatrique spécialisée en neurologie mais je ne suis pas psychologue ou équithérapeute donc il y a clairement certains profils que je refuse de prendre.

Copyright : Christophe Bortels

Par contre j’accepte les enfants avec des troubles du comportement parce que c’est une partie du public que j’accompagne sur mon lieu de travail et donc j’estime quand même avoir certaines compétences en disant toujours bien aux parents que je ne veux pas être leur seule thérapeute, s’ils ont un suivi psychologique en parallèle alors je veux bien prendre les enfants.

Je connais mes limites et donc des personnes en dépression ou en burn-out par exemple, je n’accepte pas. Je reste vraiment dans la sphère « handicap » de la pratique de l’hippothérapie.

Je fais des séances individuelles pour les enfants qui sont scolarisés ou en collectif pour certaines institutions où je prends un maximum de six personnes par séance d’une heure trente parce qu’au-delà, j’estime qu’il n’y a pas de qualité de travail, je prends trois chevaux et il y a deux bénéficiaires « par cheval ». J’ai rarement six personnes qui montent à cheval… Chez les adultes, je n’en ai souvent que deux ou trois sur le groupe qui ont la capacité de monter et pour les autres, on travaille à pied avec les chevaux. C’est assez chouette parce qu’il y a une bonne collaboration avec les éducateurs et ils établissent les groupes pour que chacun puisse trouver sa place et faire ce qu’il aime.

D’ailleurs les éducateurs qui viennent en séance participent activement ; ça fait partie de la convention que je signe avec les institutions avec lesquelles je collabore. Je ne demande aucune connaissance équestre évidemment mais une implication de leur part pour que le travail avec le groupe fonctionne.

Comment se déroule une séance « type » ?

J’implique les bénéficiaires tout au long de la séance donc ils viennent chercher les chevaux au pré avec moi, on les rentre pour les brosser et les préparer ensuite on va en piste ou on va se promener en fonction de la météo et de l’énergie du groupe (à pied ou en selle) et après, on s’occupe des chevaux, on leur donne une récompense car ça fait partie de la séance à part entière d’être reconnaissant et de remercier le cheval.

En fin de séance, je fais le point avec eux pour voir comment ils se sont sentis, ce que moi j’ai ressenti et je les félicite quand ça s’est bien passé mais je leur dis aussi quand ça s’est moins bien déroulé. On a établi que ce qui se disait dans le cadre de la séance reste entre nous, ici à la ferme, et ne doit pas repartir au centre mais au moins c’est dit et on essaie de s’améliorer pour la fois d’après.

Quels sont les bienfaits de l’hippothérapie sur les personnes en situation de handicap ?

Quand on connait un peu les chevaux, on réalise vite que quand on est près d’eux, on zappe tout ce qu’il y a autour. C’est le premier fondement de l’hippothérapie : profiter pleinement du moment avec les chevaux, on ne peut pas être « ailleurs » et penser aux problèmes ou aux inquiétudes qui nous polluent dans le quotidien.

Le regard du cheval aussi est très différent. Les chevaux, comme tous les animaux, ne portent pas de jugement. Quand un enfant autiste par exemple va vers un cheval, il va avoir un contact très privilégié. Surtout ce type de profil-là, ils vivent plus dans le « ressenti » et l’émotionnel ; avec les chevaux ça fonctionne bien car ce sont des animaux sensibles et très liés aux émotions.

On dit souvent que pour pouvoir monter à cheval, il faut être en mesure de gérer ses propres émotions, c’est ce qui sera intéressant pour l’enfant au contact du cheval. Il lui renvoie sa propre émotion et du coup ça permet de travailler dessus.

Un exemple plus concret : j’ai pas mal d’enfants qui sont agressifs avec leur entourage, avec leurs parents, qui ont des moments de colère intense et bien quand ils se retrouvent face au cheval et qu’ils réagissent comme ça, il y a des chevaux qui vont fuir mais y a aussi des chevaux qui vont aller « pousser », être au contact, et l’enfant se retrouve confronté en se disant : « ah c’est pas chouette quand le cheval me repousse – Ok mais donc chez toi est-ce que c’est chouette pour elle quand tu frappes ta maman ? ».

Je travaille vraiment là-dessus en partant de l’interaction avec le cheval et de ce que l’enfant communique pour remettre dans le contexte familial. Je contextualise tout et c’est plus facile pour l’enfant de se confronter à un autre être vivant avec d’autres sentiments et de le faire réfléchir à son comportement : « là le cheval s’en va, il n’apprécie pas ma présence… pourquoi ? ». Tout un cheminement se créé à partir de ces situations.

Les chevaux amènent différentes choses en fonction de la pathologie de l’enfant. Par exemple, j’ai pas mal d’enfants autistes dans ma patientèle parce que c’est un profil que j’aime beaucoup, et j’ai une patiente TSA qui vient le samedi matin avec ses parents ; quand elle arrive, elle est complètement « explosée », elle ne parle pas mais elle crie, elle frappe, elle s’agite… et donc son moment avec le cheval, c’est son moment à elle où on ne lui demande rien, elle n’est pas stimulée parce qu’elle doit apprendre ceci ou faire cela et je parviens à l’avoir une demi-heure dans le calme et les parents sont étonnés et se demandent souvent comment je fais mais c’est simplement le cheval qui permet ça.

Je la mets à cheval et donc elle a le mouvement, le bercement du cheval au pas, pour les enfants autistes ça fonctionne bien car ils apprécient revenir à des sensations comme quand ils étaient « in utero », dans le ventre de leur maman et donc ils aiment être bercé par le mouvement de « huit » du pas.

Le mouvement du cheval est très intéressant que ce soit pour des enfants qui sont fort dans le « sensoriel » ou même pour des personnes qui ont des difficultés à se déplacer à cause d’un handicap moteur par exemple.

Quand on met quelqu’un à cheval c’est un peu comme le mettre sur un gros ballon comme ceux utilisés par les kinés, ça fait le même effet… ça travaille énormément sur le corps le fait de monter à cheval.

Et enfin, apprendre à s’occuper d’un autre être vivant que soit ! Ça peut paraitre bête mais déjà faire ça pour un enfant ou un adulte en réinsertion dans la vie sociale, c’est compliqué.

L’hippothérapie c’est une combinaison entre un travail émotionnel, sensoriel et moteur.

Comment as-tu choisi les chevaux avec lesquels tu travailles ?

Contrairement à ce qu’on pense, il n’y a pas vraiment de « chevaux d’hippothérapie ». C’est impossible de préparer complètement un cheval à faire de l’hippothérapie.

Alors oui, on essaie de le désensibiliser au maximum, d’aller beaucoup en extérieur car moi j’aime bien partir promener dans les champs ici autour avec mes bénéficiaires donc ma jument, je la monte moi-même et je fais exprès de la mettre dans des conditions où elle va rencontrer des camions, des tracteurs, etc. pour qu’elle s’habitue et voir comment elle réagit mais on ne sait pas avoir des chevaux spécifiques pour l’hippothérapie ou alors il faut se tourner vers des chevaux qui sont totalement « éteints » et ça ce n’est pas ma philosophie.

Moi, je veux que les chevaux gardent leur personnalité et qu’ils n’aient pas peur de s’exprimer tout en étant en sécurité pour les personnes qui s’en occupent donc je ne tolère pas qu’un cheval rue, morde ou bouscule…

Je ne choisis pas forcément des chevaux calmes mais je passe du temps à les travailler avant de les prendre en séance avec les bénéficiaires. Pour moi, c’est ok d’avoir un cheval qui craint quelque chose par exemple car ça montre aux patients que tout le monde peut avoir peur et de toutes façons, un cheval reste un animal avec un instinct assez primitif, on ne peut rien y faire si le cheval a une réaction de fuite par exemple.

Après il y a des races de chevaux qui conviennent mieux à l’hippothérapie que d’autres. Par exemple ma jument comtoise, typiquement, avec tous les chevaux de trait ou demi-trait, c’est bien plus simple ! Les chevaux lourds ont un bon mental plutôt froid, ils sont plus mesurés dans leur réaction et sont porteurs parce que moi je n’ai pas que des enfants dans mon public. Dans certains groupes, la moyenne de poids des cavaliers c’est dans les 80 voire 100kg, il faut des chevaux costauds pour les porter.

Après pour les autres chevaux de ma cavalerie actuelle, je ne les ai pas choisis, j’ai travaillé ceux qui étaient déjà ici dans la ferme où j’ai développé mon asbl pour qu’ils puissent être pris durant mes séances. Il y a des poneys plus petits et plus fins mais aussi des shetlands (ndlr : race de poney de très petite taille).

Copyright : Christophe Bortels

En contrepartie, mon leitmotiv c’est de faire comprendre à mes patients que même si on est en hippothérapie, le cheval n’est en aucun cas un défouloir ! Je sais que certains hippothérapeutes acceptent et je ne juge pas mais ce n’est pas ma philosophie, chez moi on n’est pas violent avec l’animal. Si à un moment donné, l’enfant ou l’adulte qui est à cheval doit piquer une crise, c’est tout à fait ok mais il descend de cheval ; y a aucun souci, on est là pour accepter toute émotion mais le cheval ne peut pas être frappé ou autre, il n’est pas là pour ça.

Tous les éducateurs qui accompagnent les groupes le savent, quand on sent que c’est trop pour le bénéficiaire, on le fait descendre de cheval mais je ne l’isole pas donc on lui fait bien comprendre que ce n’est pas quelque chose de mal d’être en colère ou effrayé mais il reste à pied avec nous dans la piste, à côté du cheval jusqu’à ce que cela passe.

Les chevaux sont aussi très conscients de qui ils ont en face d’eux et s’ajustent souvent en fonction. Tous les chevaux que j’utilisent en séance d’hippothérapie sont habitués à avoir parfois des bénéficiaires qui crient ou s’agitent et en général leur attitude est très calme même plus respectueuse que quand c’est moi qui les manipule parfois !

Quelles sont les « vigilances » à avoir quand on veut faire de l’hippothérapie en tant que bénéficiaire ? Comment savoir si on s’adresse à un hippothérapeute « professionnel » ?

Il y a des gens qui démarrent la formation en hippothérapie parce qu’ils aiment bien les chevaux mais sans aucune expérience « équestre » préalable ; et ça pour moi, en termes de sécurité, ce n’est pas optimal.

D’ailleurs maintenant – ce n’était pas le cas avant – pour suivre la formation d’hippothérapeute dans l’Ecole Belge d’Hippothérapie, ils exigent de passer des examens en éthologie (ndlr : études des fondamentaux du cheval basée sur le horsmanship américain et des connaissances scientifiques sur le comportement équin).

Personnellement, je connais toutes les réactions que peut avoir un cheval, je connais et je travaille régulièrement mes chevaux, je suis en mesure d’anticiper autant que possible leurs réactions et même si j’ai un niveau équestre « moyen », à pied je suis sûre d’être en mesure de gérer la situation.

D’ailleurs, il m’arrive de faire descendre mes bénéficiaires de cheval parce que je sens que la situation risque de dégénérer et je veux éviter un accident inutile. Je parviens à identifier les signes de mes chevaux pour comprendre qu’il est temps de mettre pied à terre.

Enfin, pour moi, c’est très important que les chevaux ne fassent pas exclusivement de l’hippothérapie, qu’ils continuent à être montés en équitation classique sur le côté pour garder le cadre et le plaisir de travailler car en hippothérapie le cheval doit prendre « beaucoup sur lui » pour rester dans une bonne attitude avec les bénéficiaires.

Un autre aspect important est le respect du bien-être des chevaux ; je prône une vie en troupeau en extérieur avec un abris pour respecter au maximum les besoins fondamentaux de l’espèce et qu’ils soient plus « disponibles » durant les séances de travail.

Qu’est-ce que l’entourage vient chercher dans les séances d’hippothérapie ? Comment perçoivent-ils cette activité ?

Et bien justement, il faut souvent « recadrer » l’entourage et la famille… En général, ils arrivent avec des demandes particulières et des objectifs à atteindre : « je veux que ma fille fasse ceci » ou « apprenne cela ».

J’explique alors que ce n’est pas mon objectif à moi et qu’on n’est peut-être pas faits pour travailler ensemble du coup parce que moi justement pour ce type d’enfant avec des difficultés type TSA ou troubles du comportement, je ne cherche pas un objectif spécifique. Je travaille plutôt avec ce que l’enfant me propose.

Mon objectif c’est qu’ils vivent leur moment à eux et c’est au bout de quelques séances que les parents commencent à comprendre où je voulais en venir et apprécient mais au départ les proches sont dans une réflexion : « je paie 50€ pour une heure et ma fille est juste sur le dos du cheval sans bouger, elle n’apprend rien… ».

Ils ont des objectifs précis pour leurs enfants et c’est légitime mais ils doivent accepter que parfois l’enfant n’est pas capable de tenir correctement ses rênes, de connaitre sa gauche et sa droite, etc. donc jamais je ne pourrai lui apprendre l’équitation classique en revanche, ils la voient une grosse demi-heure calme, souriante, apaisée… ce qu’elle ne fait pas ailleurs ! Et là ils comprennent les avantages et les bienfaits.

Pour d’autres parents, l’objectif est simplement d’avoir une activité extra-scolaire pour leur enfant différent et là on est purement dans l’équitation adaptée où je prends en compte le bénéficiaire et ses capacités pour tendre vers des objectifs. Malheureusement, il y a peu de sports adaptés pour certains types de handicaps moteurs ou troubles mentaux et donc l’hippothérapie est une bonne alternative.

Au niveau des institutions, on établit clairement des objectifs mais pas forcément « équestres » à proprement parlé ; c’est plutôt : se lever le matin pour aller jusqu’à la ferme, prendre soin d’un autre que soi, d’être respectueux envers la personne qui les encadre, faire une activité physique, etc. c’est une forme de réinsertion sociale.

Comment est-ce que tu entres en contact avec ton public ? Avec les institutions ?

C’est moi qui promeus mon asbl et mes activités auprès des institutions ; mon association est assez récente (janvier 2023) même si j’exerce comme indépendante depuis plusieurs années donc pour l’instant, c’est encore à moi d’aller vers les centres pour personnes ou enfants en situation de handicap.

Dès le départ, j’ai eu l’opportunité de reprendre une partie de la patientèle d’une hippothérapeute qui arrêtait donc certaines institutions me suivent depuis le début mais les autres, je les contacte régulièrement pour susciter leur intérêt pour l’hippothérapie et proposer mon asbl.

La principale difficulté c’est le budget. En effet, pour une séance d’hippothérapie d’1h30 où je mobilise trois chevaux, je demande 100€ et pour une séance individuelle, je suis à 50€/heure. Pour les institutions, c’est un frein mais quand je fais mes comptes, moi je ne m’en sors pas sinon… On est déjà à la limite du bénévolat car entretenir une cavalerie, c’est un grand investissement. Mon seul objectif pour mon asbl est de rentrer dans les frais d’entretien des chevaux.

Mon but ultime c’est de développer mon association pour agrandir ma cavalerie de chevaux lourds pour pouvoir accueillir plus de bénéficiaires et augmenter le nombre de séances que je peux proposer.

Y a-t-il des aides financières pour permettre aux patients de faire de l’hippothérapie ?

Actuellement, il n’y a aucune intervention de la part de institutions à ma connaissance pour soutenir financièrement les patients qui désireraient faire de l’hippothérapie sauf pour les enfants qui me sont adressés par le SPJ (Service de Protection de la Jeunesse) car ils prennent en charge les séances d’hippothérapie.

Hippothérapie : le cheval, source de bien-être pour les personnes en situation de handicap

Résumé de l'article

L'hippothérapie vise à apporter du bien-être aux personnes en situation de handicap physique et/ou intellectuel à la différence de l'équithérapie qui s'intéresse à la sphère psychologique. C'est donc une activité : ➡️ Accessible ➡️ Inclusive ➡️ Sensorielle Elle favorise : ➡️ La gestion des émotions ➡️ Le développement de la condition physique et de la motricité ➡️ L'épanouissement des personnes en situation de handicap

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